Soutien ET Accompagnement Psychologique (S'ETAP)

Mes accompagnements en tant que Psychologue, Coach de Vie et Parental

La chrysalide quitte son cocon

"Lors de mon intervention en maison des adolescents j'ai accompagné une jeune fille qui souffrait d'une grande timidité : elle avait du mal à discuter avec ses camarades en grand groupe et elle avait l'impression que ses camarades la trouvaient idiote ou bizarre comme elle ne parlait pas, ce qui l'empêchait encore plus de parler.
Elle était donc comme emprisonnée dans un tourbillon infernal et elle ne voyait pas d'issue, elle se sentait désespérée et elle souhaitait sortir de cette situation d'extrême timidité.

Percevant sa souffrance, ses parents l'ont incitée à consulter un psychologue et après hésitation (elle pensait que l'accompagnement par un psychologue était réservé aux personnes "déséquilibrées" ou souffrant de dépression sévère et elle elle était seulement extrêmement timide), elle s'est décidée à prendre rendez-vous pour essayer.

Et elle en a retiré beaucoup de bénéfices.

Elle a déterminé des actions à mettre en place pour s'ouvrir davantage aux autres et elle s'est progressivement sentie plus à l'aise au milieu de ses camarades, elle a commencé à discuter avec eux".  


En conclusion, la fille a finalement pu prendre le dessus sur sa timidité et la faire passer au second plan dans son fonctionnement (elle avait toujours peur de ne pas savoir quoi dire en grand groupe ou que ce qu'elle dirait soit inintéressant ou idiot mais elle n'était plus tétanisée par ces sentiments et elle pouvait participer aux conversation ou parler devant toute la classe, ce qu'elle ne parvenait pas à faire avant).

Informations importantes :

Consulter un psychologue n'est absolument pas réservé aux personnes déséquilibrées ou en dépression profonde. A partir du moment où il y a une souffrance ou une gêne, échanger avec un psychologue peut s'avérer bénéfique, alors n'hésitez pas à me contacter.

Parfois, la gêne, la souffrance, le malaise ne passe pas tout seul, en laissant faire le temps et parfois même cela empire avec le temps. Il est souvent plus facile de faire un travail et de voir une situation s'améliorer à l'adolescence plutôt que si l'on attend d'être adulte : les choses ont tendance à s'ancrer et à s'enkyster à l'issue de l'adolescence.

Si vous :

Collégien(ne), lycéen(ne) ou étudiant(e) :

Vivez une situation similaire, que ce soit pour de la timidité ou pour tout autre problématique qui vous fait souffrir/vous gêne ou fait souffrir/gêne vos proches (cela peut aussi être un handicap, une maladie, des inquiétudes quant à l'avenir…)

Parents, grands-parents, fratrie :

Avez un (petit) enfant, un frère, une sœur qui vit une situation similaire que ce soit pour de la timidité ou pour toute autre problématique qui fait souffrir votre (petit) enfant, votre frère/sœur, le (la) gêne ou vous fait souffrir/vous gêne (cela peut aussi être un handicap, une maladie, des inquiétudes quant à l'avenir...) 

Appelez-moi ou envoyez-moi un mail pour prendre rendez-vous. Ensemble nous chercherons une issue.

Un effet papillon positif

"Lors de mon intervention en maison des adolescents j'ai également accompagné une mère en conflit permanent avec son fils de 15 ans qui ne parvenait pas à s'investir dans sa formation (car il souhaitait en faire une autre), accumulait des blâmes pour insolence et refus de travailler et se mettait en colère contre les membres de sa famille (parents et fratrie).

Au départ, la mère souhaitait que son fils soit vu par un psychologue pour qu'il modifie son attitude au lycée et au domicile et qu'ils puissent retrouver un équilibre familial.

Mais au deuxième entretien, la mère est venue seule car le jeune ne souhaitait pas être accompagné.

Madame quant à elle était comme obnubilée par le risque que son fils se fasse renvoyer et ne puisse pas obtenir de diplôme et se retrouve sans avenir professionnel et lorsqu'elle avait ces pensées, elle se mettait à ruminer et à imaginer les pires scénarios et à ce moment-là elle disait à son fils que son attitude la décevait et qu'il fallait qu'il se mobilise davantage dans sa formation même si cela ne lui plaît pas. Et alors il se mettait en colère et une dispute démarrait.

Ensemble, nous avons cheminé vers une analyse de la situation et la définition d'actions susceptibles de faire diminuer la fréquence des disputes car cela la rendait triste.

Et à mesure qu'elle prenait du recul par rapport à la situation et qu'elle prenait de la distance par rapport à ses pensées anxiogènes (en séance et en dehors), les disputes diminuaient et la situation au niveau scolaire s'améliorait.

Au bout de 3 séances, elle a souhaité interrompre les entretiens car elle se sentait de poursuivre le cheminement seule".

En conclusion, finalement, j'ai accompagné la mère et progressivement la situation s'est améliorée du côté du jeune puis de l'ensemble de la famille. Ainsi, en aidant la mère a prendre du recul, la famille a pu retrouver l'équilibre familial qui avait été perdu, et ce, sans que j'accompagne directement le jeune qui avait été désigné comme le responsable du déséquilibre familial.

Et les choses se sont faites naturellement : le jeune a refusé de poursuivre les entretiens, ne se sentant pas a l'aise, et la mère a souhaité honorer l'engagement pris en venant au rendez-vous et ensuite elle a souhaité poursuivre et enfin elle a décidé d'elle-même quand il était temps de s'arrêter.

Informations importantes :

Même si au départ, il semble que ce soit l'enfant qui aurait besoin d'être accompagné car il avait une attitude d'auto-sabotage (accumulation d'actions qui mettent en danger la poursuite de la formation/scolarité, conduites à risque...), il n'est pas nécessaire de forcer un jeune a consulter un psychologue s'il ne le souhaite pas. Les choses peuvent déjà s'améliorer dans le cadre d'un accompagnement du parent dans un premier temps et si ce n'est pas le cas nous verrons ensemble comment le faire participer aux rencontres. 

L'accompagnement n'est pas forcé de durer des mois/des années. Parfois quelques séances suffisent et vous pourrez décider lorsqu'il sera temps d'arrêter.

Si vous :

Collégien(ne), lycéen(ne) ou étudiant(e) :

Vivez des conflits avec des proches et que cela vous fait souffrir/vous rend triste ou en colère ou que cela fait souffrir vos proches/les rend tristes ou en colère ; 

Vous aimez/avez besoin de prendre des risques, vous avez des idées noires ou suicidaires, vous pratiquez la scarification...

Parents, grands-parents, fratrie :

Vous êtes en conflit avec votre (petit) enfant, votre frère/sœur et que cela vous fait souffrir/vous rend triste ou en colère.

Vous êtes inquiet car vous voyez votre (petit) enfant, votre frère/sœur sombrer de plus en plus dans l'auto-sabotage (conduites qui poussent vers l'exclusion scolaire, conduites à risque, pensées autodestructrices voire suicidaires, scarifications...)

Appelez-moi ou envoyez-moi un mail pour prendre rendez-vous. Ensemble nous chercherons une issue.

La destitution soudaine d'une symbiose

"Lors de mon intervention en Centre Médico-Psychologique pour enfants et adolescents, j'ai échangé avec une mère qui avait du mal à faire le deuil d'avoir dû donner naissance à son fils par césarienne.

Elle n'arrêtait pas de se repasser le déroulé des évènements depuis le commencement du travail jusqu'à la rencontre de son fils en passant par la décision prise par le gynécologue de pratiquer une césarienne en urgence, le bébé ne parvenant pas à sortir par la voie dite "naturelle".

Elle se sentait coupable, incompétente et cherchait ce qu'elle aurait dû faire différemment pour ne pas en arriver à cette situation et surtout elle avait l'impression de ne pas avoir donné naissance à son enfant car elle n'avait pas senti dans son corps le passage de son bébé hors d'elle, ni la poursuite de la symbiose intra-utérine en externe puisqu'on ne lui avait pas posé son bébé sur elle.

Son enfant était bien là mais c'était comme si, pour elle (dans son imaginaire), son véritable enfant, celui qui aurait dû naître par voie basse, était en réalité mort dans son ventre (puisqu'elle ne l'avait pas senti sortir) et qu'il avait été remplacé par un autre enfant.

Suite à cet évènement traumatique qu'a été la mise au monde par césarienne, elle avait fait une dépression post partum sans savoir qu'elle en faisait une car <<à l'époque on n'en parlait pas>>: elle s'occupait mécaniquement des soins de son bébé mais elle ne ressentait pas de tendresse à son encontre, elle ne faisait que ce qui lui semblait indispensable à sa survie à savoir le nourrir, le changer et le bercer si besoin mais de manière mécanique.

Et cet état mécanique s'était poursuivi jusqu'à ce que son enfant se mette à parler à 9 mois : à ce moment-là elle avait été attendrie par lui et s'était rapprochée de lui. Mais plusieurs années après, le sentiment de déception et d'échec était toujours présents comme si elle avait accouché la veille.

L'accompagnement a ainsi consisté en l'écoute des ressentiments et des impressions afin qu'ils s'estompent progressivement, l'analyse de ce qui avait conduit à ces ressentiments et impressions et la recréation psychique de la symbiose destituée soudainement lors de la mise au monde entre son enfant et elle pour qu'elle parvienne à faire son deuil et que les reviviscences cessent".

Conclusion : le cheminement a été long pour cette femme car elle n'a pas pu bénéficier d'un accompagnement à la naissance de son enfant et lorsque la dépression post-partum a débuté. Elle avait bien senti qu'elle était en décalage par rapport à ce qu'elle aurait dû ressentir mais elle avait pensé que c'était normal et que cela s'estomperait avec le temps. Mais au contraire, son état s'est poursuivi jusqu'aux 9 mois de son enfant, générant un fossé entre elle et lui, des difficultés dans leurs relations et une souffrance chez elle comme chez lui (elle consultait le CMP pour son enfant de 10 ans qui présentait des manifestations de souffrance).

Informations importantes :

Il peut être nécessaire de se préparer psychologiquement à l'éventualité d'une césarienne et d'être accompagnée dans les suites de la mise au monde par cette voie pour que les ressentiments ne s'enkystent pas, voire s'aggravent et génèrent une extrême souffrance, une difficulté à faire le deuil ou impactent la relation de la mère à son bébé et le développement psychique de celui-ci.

Il n'est jamais trop tard pour être accompagnée psychologiquement dans le travail de deuil dans le cadre d'une mise au monde par césarienne même si l'idéal serait d'être accompagnée le plus vite possible après l'accouchement.

Si vous :

Maman :

Vous vivez ou avez vécu (récemment ou non) un accouchement traumatique (accouchement par césarienne en urgence mal vécu, travail long et très douloureux, accouchement par forceps/ventouse, hémorragie, risque vital chez le bébé et/ou la mère...) et que vous vous sentez triste, en colère, déprimée, déçue... lorsque vous y pensez ;


Vous avez accouché plus ou moins récemment et vous vous sentez déprimée ou en décalage par rapport à ce que vous pensez devoir ressentir dans votre relation avec votre enfant ;


Vous avez accouché plus ou moins récemment et vous avez l'impression de prodiguer des soins machinalement mais sans vous investir psychiquement ;


Vous avez accouché plus ou moins récemment et vous êtes en hypervigilance, avez des inquiétudes intenses concernant votre enfant ou vous-même, avez des difficultés pour vous endormir ou le manque de sommeil génère des ressentiments gênants ; 


Vous êtes maman depuis quelque temps et vous avez perdu l'envie de vous investir psychiquement dans votre vie de mère.


Vous avez perdu un enfant et avez du mal à faire votre deuil


Vous avez un enfant porteur de handicap ou d'une maladie potentiellement létale et vous avez des inquiétudes quant à l'avenir ou vous vous sentez triste, désespérée, en colère… lorsque vous pensez à l'avenir.


Sentez que votre conjoint(e) ou votre enfant ressent de la souffrance, de la tristesse, de la colère, du désespoir en lien avec les situations présentées ci-dessus

Future maman :

Vous souhaitez/avez besoin de vous préparer psychiquement à l'accouchement et à l'éventualité d'une césarienne ou d'un accouchement difficile ;


Vous avez des questionnements, des inquiétudes par rapport à la mise au monde et/ou la maternité ;


Vous sentez que votre conjoint(e) ou votre enfant a des inquiétudes, des questionnements, ressentiments gênants, attentes en lien avec les situations présentées ci-dessus.

Futur papa / Future maman / enfant, sentez que votre conjointe / enfant / maman / belle-mère :

Est en souffrance psychique ou ressent de la tristesse, de la colère, de la déception, a des idées noires, a des inquiétudes ou des questionnements… en lien avec la (future) maternité (naissance récente ou future d'un enfant, handicap ou maladie d'un enfant, perte d'un enfant) ; 


Est en souffrance psychique ou ressent de la tristesse, de la colère, de la déception, a des idées noires, a des inquiétudes ou des questionnements… en lien avec la manière dont s'est déroulé l'accouchement/en lien avec la survenue proche de l'accouchement

Appelez-moi ou envoyez-moi un mail pour prendre rendez-vous. Ensemble nous chercherons une issue.

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